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Deuxième
époque : le Penish Band Folk |
Allwright ou Maxime Le Forestier... L'accordéon diatonique est maintenant régulièrement utilisé dans les orchestrations. Au cours de ces années, le groupe affirme dans son spectacle son engagement politique à gauche et le choix des morceaux est toujours dicté par une volonté de faire passer un message de société... ou par celle de déconner second voire troisième degré. C'est au début de cette période, lors d'une prestation au Foyer Laïque de Niort, qu'un journaliste, gêné d'écrire un article sur le Penis Band ajoute un "H" au nom du groupe... qui l'a toujours conservé depuis. |
Au
cours de cette période, le groupe s'agrandit. Il compte sur scène
jusqu'à 7 membres. Aux 4 de la première période et
Moumousse, viennent s'ajouter Jacquot et Boule,
tous les deux guitaristes et chanteurs. (Voir la page "Ils sont entrés en Penish Band")
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Graeme Allwright |
Beau Dommage |
François Béranger |
C'est aussi à ce moment-là qu'un artiste hors norme va influencer tous les guitaristes français, en leur fournissant les clés pour développer un style très spectaculaire : le picking. Son premier disque, très pédagogique, est vendu avec les "tablatures", mot qu'on entend pour la première fois dans la France de monsieur tout le monde, pour "faire pareil", presque mathématiquement. Il s'agit de Marcel Dadi. En plus de la reprise de quelques-uns de ses titres, il ouvre la voie aux musiciens du Penish Band vers Doc Watson, ou la musique country. Le banjo fait son apparition parmi les instruments du groupe.
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(Pour bonus... et bonheur
: clic
!) |
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Le disque qui a révolutionné le monde des guitaristes en France en 1973 |
La tablature du "Derviche Tourneur", morceau probablement le plus joué cette année-là |
Le spectacle est alors très
léché sur le plan vocal et musical. Des reprises comme "Teach
your children" de
Crosby, Stills & Nash, ou "Kinfolks in
Carolina" de Doc Watson, sont là pour en témoigner. |
Le Penish Band joue beaucoup. MJC, fêtes d'écoles, soutien à des ouvriers en grève, festivals divers... Les vies des uns et des autres se font ici ou là, et les disponibilités de chacun évoluent. Néné prend assez vite du recul par rapport à la musique sur scène. Lors des spectacles complets, les premières parties sont assurées par Macho, dit Belou, un virtuose de la guitare classique, qui deviendra prof de guitare, Claude, auteur compositeur qui excelle dans l'humour pince sans rire et s'est fait une spécialité de la chanson courte, et Jacquot qui écrit ses propres chansons et interprète Frederik Mey. |
De gauche à droite, en haut, Néné,
Sab, Jacquot et Titi, en bas, Didier, Moumousse et Boule |
Titi, Moumousse et Boule |
Jacquot à la "slide guitar" |
Claude en première partie |
Titi, Moumousse, Sab et Didier : la formation de base du départ du Penish Band Folk |
A gauche, Macho "Belou" |
Principales heures de gloire pour le groupe : il remporte à deux reprises le Tremplin Pop de Niort à Noron. Il y assure aussi la première partie d'un concert d' Eddy Mitchell. Il est également invité par Jean-Marie Mas, de Radio Limoges, à jouer en première partie d'un groupe de bluegrass, le New Bluegrass Connection, à qui le Penish Band empruntera le titre "Il pleut sur Nashville", et dont les membres Jean-Jacques Milteau et Laurent Gérôme accompagneront quelques temps Monsieur Eddy.
Une chanson écrite en Poitevin, "Y'é perdu mon puc'lagh en allant à la fouère de Parthenay", devient presque un "traditionnel" pour beaucoup de gens.
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Présentation du groupe en 1975... Hmm, ça sent bon la machine à alcool des écoles. |
Quelques morceaux ou extraits enregistrés sur scène : Je
m'suis barré pour rouler des grands chemins (de
Roger Mason - extrait) |
Une affiche très représentative des années 70, à Courlay |
La première affiche du Penish Band, réalisée par Titi et Didier en sérigraphie |
Atelier dans le garage : encrage et séchage |
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